Sur la question de la nationalité, le parlement angolais s’est prononcé définitivement sur le projet de loi émis le 12 août par Rui Mangueira, ministre de la Justice.
Elle avait pour but de délimiter les cas possibles d’octroi ou de perte de la nationalité angolaise. Soulignons que l’Angola avant ce projet de loi, disposait d’une loi de naturalisation et que cette introduction ministérielle portait simplement révision de la loi existante, mais sûrement dépassée. Se prononcer sur la naturalisation viserait à prévenir un mal à venir.
De toutes les façons l’économie angolaise connait un développement à deux chiffres depuis quelques temps, ce qui attire des milliers de personnes désireuses de s’y installer définitivement. Après les débats sur ce projet de loi, il ressort du nouveau texte ce qui suit : Désormais, tous les résidents en Angola sur une période régulière de dix ans, peuvent, s’ils émettent la demande, obtenir la nationalité angolaise, sans considération de leur ancienne nationalité. Il en est de même pour les étrangers qui, tenant une activité dans le pays, arrivent à gérer leur personnel et à assurer leur subsistance avec un revenu stable pendant trois années d’affilées.
Les personnes concernées par cette mesure, sont mariées à des citoyennes angolaises et maitrisant parfaitement le portugais. Toutefois, un casier judiciaire est exigé et la possibilité de perdre la citoyenneté ainsi acquise reste dûment mentionnée dans le texte.
Le retour de l’Angola dans le giron des Etats respectables s’observe dans chacune des décisions de son élite politique. Cette nouvelle loi sur l’attribution de la nationalité constitue un pas important vers la démocratie et pourrait placer l’Angola comme modèle de l’Afrique.