Porté par la compagnie minière TrueGold, qui s’est spécialisée dans l’exploration, le développement et l’exploitation des mines, le projet d’exploitation de l’or de Karma, un village du Nord du Burkina Faso, a reçu récemment un important soutien financier.
D’un montant de 120 millions de dollars (60 milliards de francs CFA), ce financement permettra à la compagnie canadienne d’accélérer la construction de la mine de Karma qui couvre environ 856 km2. Et dont le permis d’exploitation lui avait été délivré en décembre dernier par le gouvernement burkinabè.
Il est à signaler que ce financement a été acquis auprès de deux grandes entreprises. A savoir : la société aurifère Sandstorn Gold (25%) et Franco-Nevada (75%).
A noter que les royalties, impôts de redevance, de dividendes et toutes les autres taxes liées aux activités de la mine de Karma rapporteront un vrai pactole à l’Etat burkinabé.
En effet, les provisions établissent à 121 milliards de francs CFA le montant des recettes que cette mine va apporter aux caisses de l’Etat. Une somme bien au-dessus des 83 milliards de FCFA que nécessite son investissement.
Selon des estimations, la construction de la mine de Karma devait commencer en 2015. Cette mine produira plus 949 000 onces d’or les huit prochaines années, ce qui équivaut à environ 97 000 onces par an.
La mine de Karma contribuera au développement de cette contrée, située au Nord du Burkina Faso, rassure l’entreprise. « Le projet Karma fournira environ 300 emplois locaux permanents au cours des opérations, et l’éco-avantages économiques dans une région du Burkina Faso qui a vu peu d’investissements étrangers », écrit la société Truz Gold Miningdans son site Internet.
A titre de rappel, l’or est le premier produit d’exportation du Burkina Faso, devant le coton.