Alors que les candidats et leurs équipes martèlent leurs slogans de campagne à travers villes et villages de la République Mozambicaine, la présidente de la commission électorale de l’UA, dans un communiqué publié ce mardi, vient d’approuver l’envoi d’observateurs pour des élections présidentielles du 15 octobre prochain.
La République Mozambicaine vit dans une ambiance de campagne électorale. Les prétendants au fauteuil présidentiel, depuis quelques semaines, à travers le pays contactent le plus grand nombre d’électeurs. Ce moindre bruit des voix est une réussite qu’il est juste de préserver. Car il y a encore quelques jours, les hommes d’Afonso Dhlakama, le leader inamovible de la Renamo, première formation d’opposition de la Mozambique, armés et embusqués dans les forêts du centre du pays, faisaient craindre un retour de la guerre civile.
Parvenues à un consensus, les différentes organisations de l’échiquier politique national se sont reconstituées. Aujourd’hui la lutte pour le pouvoir pourrait se décider dans les urnes. De toutes les façons l’Union africaine tient à jouer son rôle d’observateur pendant toute la période électorale. Cette annonce a été faite mardi 2 septembre, par la présidente de la commission électorale de l’UA , Nkosazana Dlamini-Zuma via un communiqué.« Les experts seront déployés en deux équipes chargées d’observer le déroulement de ces élections. Ces équipes auront aussi à charge d’enregistrer les candidats, d’informer les électeurs, de former le personnel électoral et de veiller sur les procédures de plainte et d’appel », a-t-elle précisé
Les partis politiques en lice sont-ils prêts aujourd’hui à accepter le résultat des urnes ? Nul ne peut d’emblée le prédire. Par contre, du côté de l’Union africaine tout le dispositif est en train de se constituer pour un bon déroulement de ces élections présidentielles.