Dans une perspective de solidarité à son ancienne colonie dans la lutte contre le virus de l’Ebola, la France a mobilisé plus de six millions de dollars en vue de créer un nouveau centre de traitement en Guinée. En visite officielle les 13 et 14 septembre 2014,la Secrétaire d’Etat français au Développement et à la Francophonie a procédé à la signature de trois documents qui consacrent le soutien de Paris à Conakry.
De sources concordantes, les trois portent respectivement sur le cadre de partenariat programme pour la période 2014-2016, le désendettement et le développement portant sur la relocalisation d’une partie des fonds au profit du secteur prioritaire de lutte contre Ebola et un projet de riziculture en Guinée Forestière.
« Ma présence ici à Conakry souligne que la France est aux côtés de votre pays dans sa riposte contre l’épidémie Ebola », a souligné la Secrétaire d’Etat français. Ce geste a été très apprécié par la Guinée déterminée à mobiliser toutes ses ressources pour son développement, malgré les ravages causés par Ebola sur l’économie.
Frappée par ce virus, la Guinée a été contrainte de suspendre certaines de ses activités économiques, notamment les vols entre les capitales des deux Etats.
Fort heureusement, selon les décisions arrêtées lors du passage de la Secrétaire d’Etat, la ligne Paris-Conakry est encore desservie et restera une possibilité, pour emmener les soignants, mais aussi pour que la Guinée garde une possibilité de développement ou de continuité de ses activités économiques.
Selon des observateurs il ne serait pas question pour la France d’abandonner la Guinée qui risque, en plus de la catastrophe sanitaire causée par Ebola, de vivre un drame alimentaire, humanitaire et économique.