Dans le cadre de la promotion de la facilitation de ses échanges avec ses voisins, le Burkina Faso a entrepris de mettre en place des infrastructures de taille se rapportant à la réhabilitation de la route nationale 4 et de la construction d’une centrale solaire.
Financé par ses partenaires notamment l’Union Européenne, ces projets s’inscrivent dans le cadre de la mise en œuvre du programme indicatif régional du 10e Fonds européen de développement pour la région Afrique de l’Ouest.
L’accord ainsi paraphé permettra, selon le ministre de l’Economie et des finances, à la voirie urbaine de jouer son rôle de facilitation de la mobilité et à la région du centre de contribuer au soutien de l’économie communale, nationale et ce, en cohérence avec la stratégie de Croissance accélérée et de développement durable (SCADD).De source officielle, cet organisme remplace le Cadre stratégique de lutte contre la pauvreté (CSLP), référentiel central de la politique de développement économique et social du gouvernement sur la période 2000-2010.
L’option pour la SCADD s’est ainsi fondée sur la nécessité de corriger les insuffisances du premier par une plus grande prise en compte des résultats de l’Etude nationale prospective « Burkina 2025 » et par une approche de réduction de la pauvreté plus centrée sur le développement des capacités productives du pays. Elle vise l’accélération de la croissance et la promotion d’un développement durable, et surtout l’édification d’une société moderne et solidaire.Une ambition qui passe nécessairement par la mise en place d’infrastructures adaptées.
L’atteinte des Objectifs du millénaire pour le développement (OMD) reste une préoccupation majeure pour Ouagadougou, ce qui nécessite des efforts soutenus de la part de tous les acteurs du pays.