Pour stopper la progression de la fièvre porcine de retour en Zambie après un bref répit, 162 porcs ont déjà été abattus et d’autres pourraient connaître le même sort, a rapporté mercredi le quotidien national, Zambia Daily mail.
A Lusaka des mesures sont en train d’être prises pour endiguer la progression de la maladie. Sur la question de l’abattage des porcs qui a commencé jeudi, l’Union nationale des fermiers de Zambie (ZNFU) a fait savoir que «l’industrie porcine risquerait d’en subir des conséquences négatives ». Des tests effectués sur les bêtes dans un centre de formation professionnelle gouvernemental à l’ouest de Lusaka ont révélé qu’elles souffraient de la fièvre porcine africaine, qui n’infecte pas les hommes. Tout porte à croire que cette maladie fait son come-back. Signalons toutefois qu’elle reste très dangereuse pour les porcs, puisqu’elle peut exterminer entre 95 et 100% des bêtes atteintes.
On se souvient que cette maladie porcine a commencé pour la première fois en Zambie en 1994. Au courant de ces deux dernières décennies, le pays a connu quatre épidémies de fièvre. La dernière en date remonte à l’année 2013. A l’époque 18 fermes sur les 140 visitées étaient touchées par l’épidémie. Joseph Mubanga, directeur des Services vétérinaires au ministère de l’Agriculture, a procédé à l’abattage de 7 033 bêtes avant de mettre un terme à l’épidémie.
L’abattage, en effet, est la solution pouvant seule stopper la progression de la fièvre porcine. Mais en imaginant les sommes allouées par le gouvernement zambien aux éleveurs pour les pertes subies, on se demande bien s’il n’est pas temps de travailler à une cure définitive.