L’annulation récente de la tenue d’une grève nationale a évité au Mali de se retrouver dans une situation de paralysie, peu favorable à son activité économique.
En effet, le gouvernement et l’Union nationale des travailleurs du Mali (UNTM) sont parvenus à un accord sur les 17 points de revendications qui les avaient rassemblés autour d’une même table le 21 août dernier. Entre autres points essentiels à retenir, il faut préciser qu’en plus de la baisse de l’impôt sur le salaire des fonctionnaires, la demande de l’augmentation du SMIC, le salaire minimum interprofessionnel sera garantie. De même, le montant des allocations familiales sera augmenté et le tarif de l’électricité sera réduit avant la fin de l’année.
Cet accord représente une avancée dans un Mali en crise à tous les niveaux. La corruption bat son plein et la grogne sociale ne fait que progresser, eu égard aux hypothèses de partition du pays qui sont sorties des négociations d’Alger dans le cadre du dialogue entre les belligérants.
Pour le gouvernement, la reprise du dialogue social est un soulagement. Elle pose les jalons d’un futur contrat social entre les différentes parties, et constitue l’expression des efforts consentis par la commission de conciliation qui n’a ménagé aucun effort pour « permettre l’aboutissement du processus de négociation, à travers un accord qui préserve les équilibres budgétaires de l’État, tout en favorisant l’amélioration des conditions des travailleurs », indique un communiqué du gouvernement malien.
En résumé, les activités peuvent se poursuivre afin de renforcer l’économie et, partant, contribuer à l’épanouissement des populations et au développement du pays.Une nouvelle qui, avec de bonnes résolutions d’Alger, devrait faire le bonheur des Maliens en quête de paix et de stabilité.