Alors qu’un cas isolé d’une fillette de deux ans n’a pas pu convaincre le Mali de la présence d’Ebola sur son territoire, la mort, cette fois-ci, d’une infirmière à l’hôpital Pasteur de Bamako sonne l’alarme.
Le virus qui ravage depuis le début de l’année l’Afrique de l’Ouest n’épargne pas le Mali, un pays déjà en proie à une crise politique.
De sources concordantes, Ebola a été identifié pour la première fois en Guinée en mars, avant de s’étendre au Libéria et en Sierra Leone voisine. Selon l’OMS, il ya maintenant plus de 13240 confirmés, probables et supposés cas, dans la quasi-totalité de ces pays.
Les autorités maliennes prennent les dispositions nécessaires pour détecter l’évolution du virus sur le territoire. Dans l’élan de leur action, elles ont été appuyées par la Chine qui a fait don d’un lot de matières au Mali dans le but de lutter contre la maladie d’Ebola.Il s’agit de kits de protection, de lave-linge, de paires de gants en latex à usage unique, de paires de couvre-chaussures, d’unités de lunettes de protection, d’unités de pulvérisateurs, d’unités de thermomètres infrarouges, de cinq détecteurs de température du corps et de trois milles sacs mortuaires.
Ces matériaux, selon le ministre malien de la Santé, pourraient aider les agents de santé qui travaillent dans la ligne de front pour se protéger contre la maladie et, par la même occasion, apporter des réponses aux besoins des populations sur le terrain.
En somme, le Mali souffre aujourd’hui du même mal que certains de ses voisins ouest-africains. Cette situation est pour le moins à son bénéfice eu égard à la crise qu’il traverse.