Le chef de l’Etat guinéen Alpha Condé, s’est montré intransigeant à l’égard de tous ceux ou celles qui envisagent d’envahir les rues du pays quels que soient les motifs.
Du point de vue du président, la situation sanitaire présente de hauts risques et devrait interpeller chaque citoyen à adopter une attitude qui l’exposerait moins et, partant, qui permettrait à l’Etat de faire des économies pour mieux bâtir le pays après-Ebola.
Ce virus sévit en Guinée depuis plusieurs mois avec des retombées variées dans tous les secteurs d’activité du pays. Pire encore, Ebola constitue un véritable frein au développement des relations bilatérales et multilatérales que la Guinée pourrait entretenir au profit de son progrès socio-économique.
Ce pays est en proie à des phénomènes comme le chômage, surtout des jeunes, la corruption et bien d’autres maux qui gangrènent la société. Aidées par la communauté internationale, l’OMS en particulier, les autorités du pays peinent encore à circonscrire ce fléau afin de l’éradiquer et éviter qu’il continue à décimer la population.
En attendant qu’une solution soit trouvée, les manifestations dans les rues sont interdites par le chef de l’Etat, faute de quoi, il sera fait usage de la force selon les avertissements donnés à travers ses déclarations faites à la presse.
La mobilisation des ressources est requise pour mieux faire face aux situations après les ravages causés par Ebola qui s’est abattue sur la Guinée et qui lui laisse, pour l’heure, peu d’espoir d’éradication.