Samedi dernier, lors de la troisième réunion à Naïrobi, des chefs d’Etat de la Communauté Est-Africaine, (CEA) le vice-président Kenyan, William Ruto a appelé les Etats de la sous-région à lever les divergences qui persistent dans leurs relations et entravent l’avancée rapide d’une véritable intégration régionale.
Cette rencontre a été marquée par l’intervention du vice-président kényan William Ruto en ces termes : »Nous devons aller au-delà des jalousies mesquines de pays. Nous devons regarder la situation dans son ensemble parce que nous allons être mieux ensemble ». C’est dire que les pays de la sous-région nourrissent entre eux des jalousies. C’est le cas peut-être du gouvernement rwandais qui continue d’importer le sucre quand l’Ouganda peine à évacuer son surplus de production.L’Etat kényan estime aujourd’hui que « la création d’un bloc régional aura tout son sens pour les investisseurs et contribuera de surcroit à la croissance de tous les pays de la sous-région ».
Pour William Ruto il est de plus en plus indispensable que les Etats entament une véritable dynamique d’intégration avec l’ouverture des frontières et la promotion des échanges dans une communauté, profitant toujours au plus grand producteur, tandis que les autres deviennent de simples consommateurs. Mais il reste qu’une certaine règlementation sur les biens concernés par ces échanges, dans le cas d’une ouverture possible des frontières, pourrait équilibrer la balance des échanges et permettre à tous les pays de tirer profits dans cette nouvelle dynamique communautaire proposée par le Kenya.