Sortant d’une crise postélectorale menant le pays au chaos économique, la Côte d’ivoire peut maintenant compter sur la Banque Mondiale (BM) et la Banque Africaine de Développement (BAD) pour la relance économique. En effet après la France par l’intermédiaire de sa ministre des finances, avec un soutien de 400 millions d’euros, la BM et la BAD viennent de s’engager à apporter leur soutien financier à la Côte d’ivoire pour la réhabilitation des infrastructures économiques et sociales. Ainsi les deux institutions financières se sont rencontrées au cours des Assemblées de printemps du Fonds monétaire international, qui se sont tenues le week-end, afin de déterminer l’apport adéquat à de telles réhabilitations. Pour la BM et la BAD, la paix, la stabilité, le droit, l’ordre et la réconciliation, seront déterminants pour une reprise économique rapide et durable dans le pays. Par l’intermédiaire de son président Robert Zoellick, la banque mondiale s’engage à apporter tout son appui tout en tenant compte des orientations du rapport sur le développement dans le monde, qui vient d’être publié, toujours dans le souci d’aider à remettre les populations au travail, et pour intégrer l’amélioration de la sécurité aux avancées en matière de justice et de gouvernance. Elle assure travailler en étroite collaboration avec la CEDEAO et l’UA au sein desquels la Côte d’ivoire occupe une place importante. Comme le souligne ici Robert Zoellick « Non seulement ce pays est important pour la région ouest-africaine, mais la coopération régionale sera précieuse pour l’aider en ce moment crucial ». Quant à la BAD, son apport sera plus axé sur la réhabilitation des infrastructures économiques et sociales nécessaires pour permettre à l’économie ivoirienne de se replacer sur la voie de la croissance qu’espère tout un peuple.