Après plusieurs mois d’isolement, Conakry assiste à une ère nouvelle grâce à la réouverture de ses frontières avec la Guinée Bissau, suite à la déclaration du porte-parole du gouvernement de ce pays.
« Les rapports techniques disent que nous avons encore besoin de cinq jours pour renforcer nos structures de santé dans cette zone », a expliqué Domingos Simoes Pereira, le Premier ministre bissau-guinéen, avant d’ajouter que son « pays s’est engagé à respecter les décisions du sommet des chefs d’Etat de la CEDEAO ».
Cette annonce est d’une portée importante par rapport à l’économie des deux Etats et par rapport à l’évolution sociale de leurs populations respectives. Ainsi, le commerce aux frontières pourra-t-il se remettre sur les rails afin de redynamiser l’économie et, par la même occasion, permettre aux populations de réaliser des bénéfices pour le bien de leurs familles.
« Nous vivons actuellement une forme de joie qu’on ne pouvons pas exprimer. Nous attendons juste le jour de la réouverture, pour manifester notre joie. »,a affirmé un transporteur guinéen sur les ondes de Radio France Internationale (RFI).
Dans le même cadre de cette dynamique de coopération, Neven Mimica, Commissaire européen à la Coopération internationale et au développement, arrivera à Conakry dans le cadre d’une visite de deux jours, les 6 et 7 décembre courant. Une série de rencontres est programmée avec les acteurs de la Santé et de l’Assainissement pour analyser et prévoir les moyens de lutte contre Ebola qui touche ce pays.