Le processus présidentiel tunisien est proche de son but pour élire le futur chef d’Etat.Le 21 décembre prochain est la date retenue pour ce grand rendez-vous tant attendu par le peuple tunisien, voire même par toute la Communauté internationale.
Selon l’interpellation du parti Ettakatol,l’une des organisation politiques de la Tunisie « la bonne marche du scrutin nécessite une vigilance des autorités nationales ».
Présidé par Mustapha Ben Jaafar, Ettakatol incite ses partisans à « barrer la router au retour du système despotique et corrompu ainsi qu’à ses figures et à voter contre la mainmise du pouvoir, d’œuvrer à protéger la révolution et ses objectifs et à respecter l’Etat de droit et des institutions ».
La Tunisie a longtemps souffert de maux, comme cités ceux-ci-dessus, qui ont constitué un frein à son développement et au progrès social des populations.
L’exacerbation de ces phénomènes a conduit, non seulement, à la chute du régime Ben Ali en 2011, mais également dans une dynamique de reconstruction de la nation, toujours en cours.
Considéré comme l’un des rares pays à réussir son « printemps arabes », la Tunisie marque l’histoire en ce début du 21ème siècle et sert même de modèle pour plusieurs Etats à la recherche de la démocratie, à l’instar du Burkina Faso qui s’est débarrassé de l’ex-président Blaise Compaoré. Ce pays se réorganise peu à peu et se trouve encore au début de sa phase de transition.