C’est sous le thème « promouvoir l’emploi pour la cohésion sociale de la croissance inclusive en Afrique », que la 8e session de la Commission du travail et des affaires sociales de l’UA, regroupant les différents ministres de travail et de l’emploi a eu lieu ce week-end à Yaoundé. D’après une étude les jeunes représente environ 37% de la population africaine, alors que près des 60% de ces jeunes sont sans emploi. Une situation des plus inquiétantes en effet si le continent veut se mettre au diapason du développement et de la croissance économique. C’est donc dans cette optique que les ministres du Travail de l’Union africaine (UA) ont engagé leurs gouvernements à rechercher les financements nécessaires pour résoudre ce problème. Toujours d’après les études effectuées, environ 70% de la population jeune vit dans des zones rurales ce qui laisserait à croire qu’avec une valeur moyenne de 80% de nouveaux emplois et de 42,3% d’apport au Produit national brut (PNB) en Afrique subsaharienne, l’économie du secteur informel serait reconnue comme un atout de création d’emplois sur le continent, en particulier pour les jeunes et les femmes. Par ailleurs, l’expert en emploi au centre régional du Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD) à Dakar au Sénégal, Coffi Dominique Agossou a déclaré que « Les jeunes ont plusieurs problématiques qui justifient le chômage, entre autres il y a la formation professionnelle. Actuellement, on remarque que les formations que les jeunes ont ne sont pas nécessairement adéquates avec ce que les employeurs veulent. Donc, il y a une certaine inadéquation entre l’offre et la demande de l’emploi ». ce problème d’emploi des jeunes interpelle tous les gouvernements ainsi que de nombreux organismes et institutions tels que le PNUD, et la CEDEAO.