Dans le cadre de l’assainissement de la ville de Nouakchott, Pékin a versé plus de trente millions de dollars à la Mauritanie. Cette enveloppe contribuera à la réalisation de plusieurs projets, notamment dans les domaines de l’infrastructure, du développement de l’agriculture et de l’élevage, la santé, la formation professionnelle, ainsi que les travaux d’évacuation de l’eau pluviale et de l’assainissement.
Ces différents secteurs constituent le poumon de l’activité économique mauritanienne. La Mauritanie est devenue une économie de marché depuis une quinzaine d’années et connaît actuellement de profondes mutations. En plus de l’élevage, secteur traditionnel de l’économie mauritanienne pratiqué par les nomades, le pays dispose de ressources minières et pétrolières considérables, qui constituent un marché émergent en plein développement.
Malgré ces progrès, la participation du pays aux chaînes de valeur mondiales (CVM) est freinée par plusieurs obstacles, dont le niveau des infrastructures et la faible valorisation des ressources naturelles exportées.
Aussi l’action des pouvoirs publics consiste, en priorité, à lever ces contraintes et à mettre en œuvre une véritable politique d’innovation pour diversifier l’économie. La démarche chinoise s’inscrit dans un accompagnement en vue de mener à bien les projets en faveur du développement économique de la Mauritanie. Le but consiste à d’attirer un grand nombre d’investisseurs qui pourront contribuer à la valorisation de cet Etat.
La Chine et la Mauritanie célébreront, l’année prochaine, le cinquantième anniversaire de leur partenariat. Une occasion d’aborder les différents domaines qui pourront bénéficier au progrès socio-économique indispensable pour le bien-être de leurs populations.