Une rumeur sur le retour de l’ancien dictateur, Ben Ali, en Tunisie sème une certaine panique au milieu de la population et sur la toile. Plusieurs sources ont indiqué que l’ancien président tunisien allait rentrer le 20 janvier prochain, en citant comme source la page Facebook de M. Ben Salha, un avocat tunisien qui a démenti cette information qui a fait l’objet d’un piratage de son compte internet.
La nouvelle n’a pas fini de défrayer la chronique dans les esprits des Tunisiens qui se rappellent le régime de Ben Ali qui s’est soldé par son départ en raison des souffrances qu’il imposait au peuple qui vivait sous le poids de la misère et de la cherté de la vie, alors qu’une minorité de privilégiés profitait des richesses du pays.
Le suicide d’un jeune diplômé en décembre 2010 a entraîné la chute du régime en janvier 2011. Depuis lors, l’ex-chef d’Etat a réussi à trouver refuge en Arabie-Saoudite.
Pour l’heure, Tunis tente de se reconstruire en tirant instruction des erreurs passées pour se dotant d’une Constitution qui a conduit à l’organisation d’élections libres et transparentes avec une assemblée nationale et un président de la république. Les ambitions de ce dernier, tout comme celles du peuple, consiste à redynamiser le développement socio-économique du pays grâce aux soutiens des partenaires nationaux et internationaux.
Même si l’évocation du nom de Ben Ali provoque une certaine inquiétude, cela ne constitue pas un frein aux grands projets de la Tunisie dont les acquisitions institutionnelles sont un exemple pour la plupart de pays à la recherche d’un modèle démocratique de ce genre.