Dans le but de faire de l’entreprenariat féminin une réalité, un atelier national de validation de l’étude pour la mise en place d’un incubateur d’entreprises pour les femmes en milieu rural a été ouvert, jeudi 18 décembre à Ouagadougou par la ministre de la Femme et de la promotion du genre.
Depuis des décennies, les différentes politiques d’inclusion en faveur des femmes n’ont pas donné les effets escomptés. La femme rurale, parfois, oubliée dans les distributions directes ou indirectes des ressources nationales, est au cœur des préoccupations des autorités du pays qui entendent tout mettre en œuvre afin de donner à celle-ci l’opportunité du bien-être humain.
De manière pratique, les difficultés liées à l’activité des femmes ont été relevées en vue d’apporter des solutions adéquates. Il s’agit entre autres des contraintes liées à l’accès aux crédits, aux garanties bancaires, à la terre, à leurs incapacités techniques et leur analphabétisme qui les excluent des marchés potentiels, par manque d’information.
En lançant l’incubateur d’entreprises, Ouagadougou prépare un terrain fertile à l’activité de la femme rurale, une action dont le but consiste à appliquer les notions de justice, d’équité et d’accès aux ressources pour tous.
Le modèle des incubateurs d’entreprises a fait ses preuves dans de nombreux pays. Ce système détecte les entrepreneurs prometteurs et leur fournit une gamme de services pour les soutenir au démarrage et dans les premières étapes de leur activité. Parmi les services habituellement proposés figurent une aide à la planification de l’entreprise, des conseils techniques, des installations telles que des bureaux et des équipements et la mise en relation avec des partenaires stratégiques, dont des investisseurs potentiels.
La pauvreté frappe fortement le genre féminin d’où tout l’intérêt des gouvernants de soutenir cette catégorie de population souvent en proie à la violence et à l’injustice.