A l’heure où le terrorisme et les conditions climatiques soufflent ses environs, Niamey se penche à trois niveaux sur la question de la sécurité.
Premièrement, la sécurité alimentaire a été revisitée grâce à l’apport de la Banque africaine de développement (BAD). En vue de renforcer la résilience des populations vulnérables dans la région du Sahel, notamment au Niger, cette instance a alloué 61 millions de dollars à ce pays.
Deuxièmement, pour ce qui est de la sécurité territoriale, le chef de l’Etat a reçu jeudi, le chef, l’ambassadeur Raoul Mateus Paula, chef de la Délégation de l’Union européenne au Niger pour discuter sur ce domaine. Les deux hommes sont d’avis que sans sécurité, on ne peut parler de développement d’où tout l’intérêt qu’ils ont porté au rôle de la Banque Mondiale qui doit prendre en compte et anticiper sur tout ce qui peut détériorer l’environnement sécuritaire et de développement ,en particulier le domaine de la sécurité sociale.
Dans cette dynamique, le Cadre de Partenariat Stratégique entre cette institution et le Niger permet d’apprécier les changements majeurs, de proposer de nouvelles orientations en relation avec les priorités du gouvernement, la nouvelle politique de la Banque et les aspirations des populations. Le but consiste à soutenir le développement de ce pays en tant qu’économie émergente.
Amadou Boubacar Cissé, ministre du Plan de l’Aménagement du territoire et du développement communautaire, a apprécié positivement la collaboration liant le Niger à cette importante institution internationale. Niamey mesure les ajustements qui s’imposent au cadre de partenariat stratégique avec la BAM en vue d’un développement socioéconomique utile pour le pays.