Accusées pour « faux et usage de faux », vingt-et-une personnes ont été innocentées par la justice guinéenne.
De source locale, la libération de ces citoyens pour délits non constitués et la restitution de leurs documents de voyages jugés authentiques par le tribunal,constitue un ouf de soulagement pour ces candidats à l’exil.
En rappel, le 23 janvier dernier, la police de l’air et des frontières a arrêté 27 citoyens guinéens à l’aéroport international de Conakry-Gbessia. Vingt-et-un d’entre eux ont été accusés de « faux et usage de faux », avant d’être déférés à la maison d’arrêt de Conakry.
La relaxation des détenus est perçue comme une victoire pour certains critiques. Une telle perception puise son origine dans la mise en œuvre d’une justice équitable, dépourvue de toutes pratiques corruptrices.
Les tribunaux dans la plupart des pays, qu’ils soient développés ou en voie de développement, sont réputés pour être souvent partiaux dans leur activité, moyennant des pots de vin.Si l’on jette un regard sur les crises qui ont frappé un certain nombre d’Etats sur le continent africain, force est de constater que « la justice des vainqueurs » est l’instrument, sur le plan politique, entre les mains de ceux qui réussissent à s’imposer.
« Nous avons subi un tort, mais la justice nous a donné raison », s’est exclamée une des victimes (jeune diplômé en Sciences Economiques et gestion et sans emploi), avant d’ajouter qu’elle est « satisfaite et heureuse ».
Ainsi, la Guinée triomphe-t-elle, par le verdict de son jugement, de la corruption ou de toutes autres pratiques pouvant porter atteinte à la liberté des personnes.