Dans le but de minimiser l’impact des sécheresses et de la famine sur la croissance socio-économique du Burkina Faso, un mécanisme de financement durable de règlement des déficits alimentaires a été élaboré, grâce au fonds mis à disposition du pays par la Banque Islamique de Développement. D’une valeur de 52,3 millions de dollars, il permettra à ce pays de mettre en œuvre le Projet de renforcement de la résilience à l’insécurité alimentaire (PRRIA).
Malgré les efforts considérables entrepris depuis des décennies, plus de 900 millions de personnes connaissent actuellement l’insécurité alimentaire et la faim au quotidien dans ce monde et dont 75% vivent en milieu rural.
En Afrique de l’Ouest, une des régions les plus touchées en raison de la forte croissance démographique et de la dégradation des ressources naturelles comme base de production, les statistiques montrent que le nombre de personnes en situation d’insécurité alimentaire risque d’augmenter entre 100 millions et 150 millions en 2025.
Ainsi, le rôle de l’État burkinabé dans le secteur du développement rural et de la sécurité alimentaire mérite-t-il d’être renforcé dans l’élaboration d’orientations politiques et stratégiques, leur mise en œuvre et leur suivi avec tous les autres acteurs concernés.
C’est dans ce cadre qu’intervient le PRRIA afin de maintenir le cap des progrès socio-économiques qui émanent d’une décennie de croissance positive.
Il s’agira d’améliorer l’accès aux denrées alimentaires et fourragères, de protéger les moyens de subsistance des ménages les plus vulnérables et de développer les infrastructures et équipements de récolte, de post-récolte, de stockage et de collecte des eaux de pluie.
Dans ce cadre, le Burkina Faso est appelé à jouer un rôle capital afin de sortir sa population du sous développement en particulier les difficultés alimentaires rencontrées.