Le déficit d’approvisionnement en eau potable plonge la capitale Ouagadougou dans une situation des plus alarmantes. Face à l’extension exponentielle de cette ville et à l’accroissement du nombre de citoyens qui s’abonnent au réseau d’eau potable de l’ONEA, les ressources en eau accusent un déficit qui nécessite une gestion rationnelle afin d’éviter une pénurie drastique.
De source locale, ce manque d’eau potable pèse sur le bien-être des ménages commencé en 2014 et pourrait se prolonger jusqu’en 2017.L’amélioration de l’accès à cet élément vital et l’assainissement demeurent une priorité de la coopération française au Burkina Faso, qui répond aux orientations fixées par le Programme national d’approvisionnement en eau potable et d’assainissement (PN-AEPA).
Ce secteur constitue l’un des principaux domaines d’intervention de l’Agence Française de Développement (AFD) au Burkina avec la mobilisation d’importants financements. Elle intervient à la fois aux niveaux urbain et rural, pour contribuer à la satisfaction des besoins des populations, ainsi qu’à l’amélioration de leur santé.
Dans la même optique, le pays s’est fixé comme objectif de réduire de moitié en 2015, la proportion des habitants en milieu urbain n’ayant pas accès à l’eau potable , d’atteindre une consommation spécifique moyenne de 57 litres/j/personne sur branchement particulier ,de diminuer les disparités régionales de taux d’accès à l’eau potable et d’assurer la desserte par l’ONEA de toutes les communes urbaines du pays.
Eu égard à la situation qui prévaut à Ouagadougou, ces objectifs nécessitent une approche nouvelle pour répondre aux besoins réels des populations qui sont appelées, avec rigueur, à éviter le gaspillage d’eau en optant pour l’économie des ménages.