La paix et la sécurité, la réconciliation nationale et sociale, puis l’amélioration de l’environnement des affaires ont permis de redonner confiance aux amis de la Côte d’Ivoire, ainsi qu’aux partenaires économiques et financiers.
Autrement dit, l’émergence économique à l’horizon 2020 est en bonne voie bien que des efforts restent encore à faire.
Ainsi, en termes de retombées de l’amélioration du climat des affaires, le pays a enregistré la création de 6.487 entreprises, soit plus que le double par rapport à 2013.
L’Etat ivoirien relancera en avril son Salon de l’Agriculture suspendu depuis 1999 avec l’espoir d’attirer des investisseurs étrangers, qui viendront aider le pays à « valoriser sur place ses principales productions, en croissance de 9% par an sur les trois dernières années pour les cultures de rentes, dont le cacao, et de 25% pour les cultures vivrières ».
Enfin, la lutte contre la vie chère a fait l’objet de discussion lors d’un séminaire gouvernemental présidé par le chef de l’Etat le mardi 24 février courant. Aux termes de ce séminaire, il a été entrepris la mise en œuvre de réformes structurelles et sectorielles visant à améliorer la compétitivité de l’économie ivoirienne, et à faire du secteur privé « le principal moteur de la croissance ».
Au-delà de ces initiatives, l’ambition du gouvernement se fonde sur des actions macro-économiques qui vont de la prise en compte de la question du genre à la bonne gouvernance en passant par la satisfaction du minima des besoins sociaux.
Les performances réalisées ouvrent la voie vers l’émergence. Un rêve de plus en plus partagé, selon le Premier ministre, par les Ivoiriens au fur et à mesure que les réalisations donnent un sens aux promesses.