Une enveloppe de plus de 25 millions de dollars octroyée au Burkina par l’Agence française de développement (AFD), servira à construire, puis à exploiter une nouvelle centrale à Zagtouli, située à une dizaine de kilomètre d’Ouagadougou.
La centrale comptera 40 unités de 2400 panneaux solaires chacune, ce qui représente un total de 96 000 panneaux photovoltaïques. Le tout produira 32 gigawatt-heures par an, soit 6% de production totale d’électricité du pays qui reste très dépendant des importations d’électricité. Seulement 15% de la population en dispose .Ainsi, la promotion des énergies renouvelables apparait-elle comme une alternative pour booster le taux d’électrification à 75% d’ici 2020.
Le gouvernement burkinabé avait décidé l’année dernière, de se doter d’une centrale solaire pour faire face à ses besoins énergétiques dans un contexte de crise énergétique mondiale. Sa réalisation permettrait, non seulement, au pays de s’inscrire sur la liste des premiers Etats africains producteurs de l’énergie solaire, mais renforcerait également sa place dans un contexte international favorable aux projets en conformité avec les objectifs de Kyoto et les exigences d’un développement durable.
Actuellement l’équilibre écologique de la planète est en danger alors que les besoins de consommation mondiale d’énergie ne cessent de croître. D’où, le développement des énergies renouvelables permet de réduire les émissions de gaz à effet de serre responsable du réchauffement climatique.
Le soleil est une ressource renouvelable au Burkina Faso et pourrait contribuer de manière positive à la construction et à l’innovation tant des populations que sur le plan économique de développement. Bien plus, la lutte contre la pauvreté et la préservation de l’environnement contre toutes formes de pollutions, constitue un atout pour la promotion de cette énergie.