Le Niger bénéficiera d’un financement de la Banque islamique de Développement (BID) pour renforcer les programmes nationaux de prévention et de contrôle du paludisme, de santé ophtalmologique, dentaire et mentale, et de traitement du cancer par radiothérapie.
L’enveloppe de 15 millions de dollars servira l’intérêt des populations, notamment celles affectées par ces maladies.
Le développement humain au Niger, la santé en particulier, impose de développer les services contribuant fortement à l’amélioration de l’état de santé des femmes et des enfants, de protéger les personnes défavorisées contre les effets de ces maladie et d’élargir l’accès des nécessiteux aux services des soins.
Pour mieux répondre aux besoins des déshérités, le Niger doit avoir une connaissance analytique des capacités de son système sanitaire afin d’en comprendre les faiblesses structurelles et de pouvoir élaborer des réponses appropriées. Dans cette dynamique, le Niger, l’un des pays les plus pauvres au monde et dont les indicateurs de santé figurent parmi les plus mauvais de l’Afrique subsaharienne, a besoin d’un soutien de multiples ordres pour pallier les difficultés du secteur sanitaire, et ce grâce à l’aide apportée par la BID.
Le mode de financement du système de santé est un facteur crucial pour le Niger. La réduction ou l’absence des ressources publiques de subvention des services de santé et la tarification de soins de santé ont créé un dysfonctionnement des établissements publics de soins avec un impact négatif sur la capacité des ménages à faire face aux fardeaux de la maladie.
Ainsi, l’inefficacité de la gestion et de l’utilisation rationnelle des contributions destinées à la santé en provenance des ressources internes comme externe est une préoccupation majeure pour les autorités nigériennes qui tentent d’y remédier à travers ce nouveau financement de la BID.