Le Fonds arabe de développement économique et social (FADES) s’est engagé à financer à hauteur de d’une centaine de millions de dollars le projet d’inter-connectivité électrique entre la Mauritanie et le Sénégal.
Le pays maghrébin dont l’économie dépend majoritairement de l’exportation du poisson et du fer et pour qui le poids des importations dans l’économie ne cesse d’augmenter, a lancé depuis plusieurs décennies, une stratégie de développement pour une croissance économique forte, « saine et durable ».
Sa stratégie passe, entre autres, par la recherche d’équilibres macro-économiques. Des réformes structurelles (notamment l’amélioration de l’environnement des affaires et l’octroi de divers avantages aux investisseurs, la poursuite du programme de privatisation, la libéralisation du commerce,…) ont été lancées afin de moderniser l’économie. D’énormes progrès en matière de stabilisation et de performance macro-économiques ont été obtenus.
Dans cette dynamique, et eu égard à ses richesses sur le plan hydro-électrique, la Mauritanie constitue un espoir réel pour certains pays, notamment ceux de l’Afrique de l’Ouest.
Ainsi, son partenariat avec le Sénégal contribue-t-il à aider ce dernier à satisfaire sa population, surtout à alimenter quotidiennement le circuit électrique au profit du développement de son voisin sénégalais.
Nouakchott n’est pas uniquement utile à Dakar mais offre ses largesses également à Bamako dont l’actualité récente a fait mention d’un accord visant la fourniture d’électricité vers le Mali. Une nouvelle qui a réjoui plus d’un dans la Capitale malienne, souvent en proie à des délestages qui freinent l’activité économique.
Le soutien des FADES tombe à point nommé du fait qu’il participe au projet mauritanien de servir l’intérêt de la région, bien plus, de contribuer au mieux à la croissance et au développement de l’Ouest africain.