Bonne nouvelle pour le marché de l’emploi, car une nouvelle cimenterie vient d’ouvrir ses portes au Burkina Faso, portant à quatre les infrastructures cimentières.
Mardi dernier, Ciment d’Afrique (CIMAF) a inauguré son usine de production dans la zone industrielle de Kossodo à Ouagadougou. Cette initiative va donner un coup d’accélérateur au projet structurant d’infrastructures et d’habitats à même de répondre aux aspirations du Burkina Faso.
Hippolyte Dah, ministre de l’Industrie, du commerce et de l’artisanat, a indiqué qu’ « avec cette unité, la demande annuellement du pays estimée à un million de tonnes par an satisfera les besoins nationaux du pays » .
Outre ce volet, elle constitue une ouverture importante pour l’emploi dans ce pays où la reprise, après la chute du régime Compaoré, est de plus en plus difficile. Selon les estimations des responsables du projet, l`infrastructure cimentière nécessitera le recrutement de plus de deux cents personnes.
.Les effets économiques de la création de cette unité supplémentaire sont en parfaite harmonie avec les objectifs fixés par le Burkina Faso qui accorde une importance au développement, à la promotion des unités de transformation et des infrastructures de soutien à l’industrie.
Ciments d`Afrique a vu le jour en 2011 pour regrouper les investissements cimentiers africains. L`initiative émane de l`homme d`affaires marocain Anas Sefrioui. Son entreprise produit actuellement au Maroc, 30 mille logements par an, représentant à peu près 110 appartements/jour.
Au Burkina, l’objectif du CIMAF est clair : se faire une place sur un marché où le besoin annuel est estimé à 1,100 millions de tonnes par an et bridé par la mise à disposition, de la population, d’une matière dont le coût reste encore élevé.