« Boost » est le nouvel outil que la Banque Mondiale propose au Burkina pour une gestion transparente de ses finances publiques.
De source locale, l’Institution internationale a organisé, en collaboration avec le ministère de l’Economie et des finances, un atelier au cours duquel, elle a présenté cet outil aux organisations de la société civile, aux responsables de l’administration et à des journalistes. Cet instrument, au point depuis 2009, permet de déterminer avec aisance la manière d’améliorer l’affectation et l’utilisation des dépenses publiques.
En effet, la crise financière mondiale a incité de nombreux gouvernements à rechercher des gains d’efficacité afin de réduire les déficits budgétaires et de rétablir l’équilibre structurel à moyen terme, sans compromettre les perspectives de croissance à long terme ou la qualité des services.
Le contenu de chaque Boost est propre au pays. Par exemple, certains ministères des Finances ont des systèmes de « TI » qui enregistrent les données de dépenses détaillées pour chaque prestataire de services publics (écoles, centres de santé, postes de police, entre autres.), alors que certains ne peuvent disposer que de données agrégées au niveau des districts.
Toutefois, tous les Boost ont certaines caractéristiques communes .Chaque base de données contient généralement des informations sur le budget approuvé, le budget révisé et les montants effectifs des dépenses ventilés.
En somme,le Boost participera, non seulement, à la transparence et à l’amélioration du dialogue entre le gouvernement et ses partenaires, mais aura également l’avantage d’éclairer les contribuables sur l’utilisation des impôts collectés et l’amélioration du civisme fiscal : « base essentielle pour atteindre une croissance inclusive au Burkina Faso et pour la réduction de la pauvreté ».