Les réformes de la filière café/cacao ont apporté d’importants acquis pour le monde paysan en Côte d’Ivoire.
L’innovation majeure de cette réforme est la sécurisation des revenus des producteurs par la mise en place d’un prix minimum garanti. Ce qui permet de mettre fin à l’intervention des pisteurs et autres intermédiaires véreux qui achètent les produits du planteur à un prix en-deçà de ceux fixés par l’autorité.
En effet, la production cacaoyère ivoirienne a connu une nette embellie. En effet le cumul des achats de cacao sur la période du 13 décembre 2013 au 15 septembre 2014, au titre de la campagne 2013-2014, s’établit à 1.745 .515 tonnes, contre 1.448. 992 tonnes réalisées sur la même période au cours de la campagne 2012-2013.
Avec les nouveaux plants de café qui ont été développés par le Centre national de recherches agronomiques (CNRA), une source officielle affirme qu’il est possible de faire revenir de nombreux paysans dans la culture du café. Depuis le mois de janvier 2012, la Côte d’Ivoire s’est engagée dans la réforme du café-cacao, son principal secteur d’activités. Avec 41% de l’offre mondiale, ce pays reste le premier producteur mondial de cacao.
L’économie cacaoyère fournit près de 40% des recettes d’exportation et contribue pour 10% à la formation du PIB. Au plan social, ce sont environ 600.000 chefs d’exploitations qui font vivre environ 6 millions de personnes des revenus du cacao.
La Côte d’Ivoire, premier producteur mondial de cacao, veut assumer son poids réel sur le marché, de sorte qu’à défaut de contrôler celui-ci, elle ne le subisse pas. L’objectif étant de développer l’économie cacaoyère et caféière durable à travers la réorganisation de la production et l’amélioration de la productivité.