La COSI-Bénin et ses partenaires ont lancé vendredi dernier le Projet Accès-Plus en vue de promouvoir « les droits en santé sexuelle et reproductive des adolescents et jeunes en milieu scolaire ».
Ces structures ont pour visée d’accroître l’accès des adolescents et des jeunes à l’information, à l’éducation et aux services de santé de qualité à travers la création d’un environnement favorable à leur santé, droits sexuels et reproductifs.
« Dans chaque société, les adolescents et les jeunes représentent l’avenir. Un renforcement de l’éducation et des mesures de santé publique permet d’améliorer considérablement leur santé et leur développement », estime un éducateur béninois
Cette transition peut catalyser tout un ensemble de problèmes, notamment des infections à VIH, d’autres infections sexuellement transmissibles (IST), des grossesses non désirées, un niveau d’éducation faible ou un abandon de l’école ou de toute autre formation. Ces problèmes liés à la santé physique et à d’autres domaines non liés à la santé peuvent être associés à un ensemble de problèmes psychosociaux susceptibles d’influer de façon négative sur le développement et le bien-être des jeunes, en particulier des jeunes femmes béninoises.
C’est à la faveur du pluralisme syndical intégral issu des travaux de la Conférence nationale des Forces vives de la nation tenue à Cotonou (Bénin) du 19 au 28 février 1990 qu’est née l’idée de la création, en 1992, du Collectif des Organisations syndicales indépendantes (COSI). La COSI-Bénin a donc été créée le 24 mars 1997 à Cotonou par sept syndicats dont cinq (05) du secteur de la santé publique et deux (02) du secteur de l’Education nationale.
Ainsi, grâce au Projet Accès-Plus, la COSI-Bénin entend-il donner un contenu à sa fonction sociale, notamment auprès des jeunes élèves scolarisés.