« Il y a urgence à doter l’Afrique d’une énergie moderne, fiable et propre qui est la clé du développement. Il faut rassurer les bailleurs de fonds et attirer les financements adéquats en prouvant qu’il est possible d’y monter des projets de qualité », c’est sur ces mots que la ministre française de l’Ecologie, Nathalie Kosciusko-Morizet, a lancé jeudi dernier « L’Initiative Paris-Nairobi de l’énergie propre pour l’Afrique». Il y avait plus de 30 pays africains qui ont pris part à cette assembler qui avait pour but, de développer les énergies renouvelables en Afrique qui souffre depuis d’un manque cruel de ressources énergétiques. En effet on estime à plus de 2 milliards de personnes qui n’ont toujours pas accès à l’électricité dans les pays du sud. Cette initiative menant aux énergies renouvelables contribuerait à réduire considérablement ce déficit énergétique, handicap pour une amorce sérieuse de développement pour les pays africains. Ainsi il a été prouvé par de nombreux experts que la croissance africaine serait plus forte de deux ou trois points si ce problème était résolu. De nombreux pays africains se lancent donc à la ruée vers les énergies renouvelables. En tête, on retrouve l’Afrique du Sud qui multiplie les projets dans ce domaine. Le pays s’apprête à investir 90 milliards de dollars dans les vingt prochaines années. Le pays cherche également à réduire sa dépendance au charbon, et veut multiplier par deux, sur la même période, sa production d’électricité. Dans ce sens l’Etat sud-africain vient de lancer un grand parc solaire d’une capacité de 5000 mégawatts (MW). Toutefois il est bon de rappeler qu’il y a d’énormes projets en sommeil dans plusieurs pays faute de moyens financiers.