Grâce aux produits chimiques, à la fabrication des chaussures, aux textiles et à la production des métaux de base, le secteur industriel ivoirien a enregistré, selon la Banque Mondiale, une forte croissance de 8,8%.
Ce rapport, le premier d’une série sur la situation économique et financière récente de la Côte d’Ivoire, a pour but d’analyser les principales évolutions macroéconomiques, politiques et structurelles du pays de 2013 à la mi-2014.
Le secteur industriel moderne a connu, en Côte d’ivoire, une croissance forte et soutenue en termes réels depuis 1960. Cette croissance, fondée d’une part sur un apport extérieur massif de facteurs de production (capital, technologie, main-d’œuvre), d’autre part sur une progression régulière de la demande interne, s’est traduite par d’importantes modifications des structures de production.
Basée dans un premier temps sur la substitution des importations, l’industrialisation s’est poursuivie au profit principal de la valorisation des produits locaux. Bien que l’intégration de l’appareil productif en ait été considérablement renforcée, il ne semble pas que le seuil d’un développement auto-entretenu ait été atteint, du fait d’une grande sensibilité à l’extérieur.
Malgré des divergences profondes sur les voies et, moyens du développement, les objectifs ultimes restent les mêmes : il s’agit de parvenir à l’indépendance économique sans laquelle l’indépendance politique reste incomplète.
Autrement dit, la valeur ajoutée des secteurs énumérés au premier paragraphe consiste à promouvoir le développement et à contribuer au développement économique et social des populations.
Le poids de l’industrie de la Côte d’Ivoire,dans la production intérieure brute, a tendance à se stabiliser ; ce qui contribue à améliorer les conditions socio-économiques et, partant, de créer un environnement favorable pour le bien-être des habitants sur toute l’étendue du territoire national.