Des assises ont pris place mercredi dernier au Palais des Congrès de Niamey pour faire, entre autres, état des lieux du secteur commercial et d’élaborer un document de politique nationale du commerce.Il vise à définir les objectifs de développement du commerce à long terme (dix ans et plus), et à proposer des projets pertinents susceptibles de contribuer au développement du secteur dans la perspective de lutter contre la pauvreté.
Pays enclavé en région saharienne au cœur de l’Afrique de l’ouest, le Niger dispose, selon le PNUD, de l’un des plus bas niveaux de développement humain. Son économie repose principalement sur l’agriculture et l’élevage (36,7%), le commerce, le tourisme et le transport (23,6%), car l’industrie y est peu développée. Aussi, la vulnérabilité des performances économiques et du bien-être social, liée à la pluviométrie, reste-t-elle un souci majeur.
A moyen terme, les performances économiques du Niger devraient bénéficier d’importants efforts afin d’ouvrir l’économie à la concurrence, ainsi que l’investissement public dans les infrastructures sociales de base en vue d’éradiquer la pauvreté.
Selon le ministre en charge du Commerce, le document de politique commerciale est, non seulement, le fruit de la coopération agissante entre l’Union Européenne et le Niger, mais aussi la manifestation de la volonté de l’Etat nigérien de se doter, dans ledit secteur, d’un « cadre cohérent susceptible de favoriser la synergie et l’efficacité de ses interventions et/ou actions dans le nouveau contexte de la régionalisation et de la mondialisation de l’économie ».
Les impératifs du Niger sont d’ordre à concilier, à cours terme, la recherche de solutions aux préoccupations urgentes et la nécessité d’adopter une stratégie à long terme permettant d’optimiser les ressources naturelles et humaines en vue de promouvoir un développement économique et social durable et une croissance inclusive.