La cherté de la vie en Mauritanie suscite la contestation au niveau social, dans la mesure où elle affecte le niveau de vie de la population.
Alors que l’Etat mauritanien n’intervient en aucun cas sur la gestion ni la maitrise des prix des denrées de première nécessité (riz, huile, sucre, viande, poisson, thé,…), le gaz domestique vient de connaître une hausse de prix qui a des incidences sur la bourse des ménages.
La qualité de vie en Mauritanie a obtenu une note de 83 sur 100 pour l’indice de cherté de vie, contre 56 au classement précédent du magazine « Internationale Living ». Visiblement, cette situation reflète bien la réalité avec cette hausse du coût de la vie et des prix en général que le pays connaît actuellement.
Selon une source locale, le Mauritanien moyen ne parvient toujours pas à jouir d’une vie confortable, malgré que le pays dispose des richesses naturelles, « mal exploitées et ne profitent qu’à certains alors que la majorité de la population croule sous la pauvreté », selon un analyste en économie.
« Il incombe donc aux autorités du pays d’agir rapidement afin, non seulement, de corriger ces inégalités sociales qui peuvent constituer de graves sources de tensions, mais également de régler la question de la cherté de la vie pour éviter un soulèvement populaire, non utile au pouvoir en place » ajoute-t-il.
En somme, une tension s’attise de plus en plus en Mauritanie faute de bonnes politiques pouvant répondre, au mieux, aux besoins socio-économiques des habitants de ce pays maghrébin. Aussi, une action dans l’urgence s’impose-t-elle aux autorités nationales de régler au moins l’augmentation inquiétante du gaz domestique.