Les problèmes qui affectent, depuis quelques temps déjà, le secteur minier influent sur le niveau de vie de la société mauritanienne.
En effet, le secteur minier en Mauritanie traverse une crise, suite à la grève les employés de la Société nationale industrielle et minière (SNIM) qui réclament une augmentation de salaire.
Les grandes sociétés minières, australiennes et brésiliennes en particulier, ont augmenté de manière substantielle et rapide leur production, créant une explosion de l’offre qui n’est pas justifiée par le niveau de l’évolution de la demande. Plusieurs mines de tailles moyennes n’ont pas pu résister à ce déséquilibre rapide du marché.
Or, la SNIM tient un rôle important dans la vie économique et sociale du pays et contribue à créer des emplois, à financer le budget de l’Etat, à stabiliser la monnaie nationale, à approvisionner la partie septentrionale du pays en produits de base, entre autres.
Selon un leader de l’opposition mauritanienne, « cette crise met tout le pays mal à l’aise, il faut rapidement aller vers un dialogue constructif ».
Le conflit social n’est pas simplement revendicatif, pour le paiement de primes ou d’augmentations de salaires, mais pour la reconnaissance du droit des travailleurs qui font réellement vivre la SNIM qui doit trouver une solution le plus rapidement possible afin d’assurer sa pérennité .
Les attentes, qui relèvent des différents acteurs du secteur et de la population, sont nombreuses afin de faciliter le dialogue social et, partant, une symbiose dans le déploiement de l’activité économique et de la survie de la SNIM qui fait la fierté de tous les Mauritaniens.