« A partir de maintenant, notre fonction publique va pouvoir opérer normalement », déclare le chef de l’Etat ivoirien, avant de promettre aux fonctionnaires qu’il n’y aura plus de blocage tant qu’il serait Président et que les promotions pourront reprendre comme le statut de la fonction publique l’exige tous les deux ans.
Si cette mesure met fin à 27 années de longues attentes, elle va toucher 113.432 fonctionnaires dont 92.223 enseignants, 14.803 agents de la santé. A cela, il faut ajouter plus de 38.000 fonctionnaires déjà concernés par la décision en 2014.
M.Alassane Ouattara a invité les travailleurs, à l’occasion de la fête de travail le vendredi 1 mai, à poursuivre le dialogue et a lancé un appel à une trêve aux différentes centrales syndicales à travers elles, aux syndicats de base, à l’ensemble des forces vives de la nation.
Arguant que la Côte d’Ivoire est un bien commun, le numéro 1 ivoirien les a encouragés à accompagner le gouvernement dans ses efforts de développement pour le progrès du pays.
Toutefois, bien que conciliant par rapport aux revendications des travailleurs, le Président de la République a tenu à souligner le caractère inacceptable des grèves intempestives dans des secteurs cruciaux comme l’école et la santé.
« Les grèves intempestives ne seront plus tolérées », a-t-il martelé, avant d’ajouter que « c’est la dernière fois qu’il fait une telle exception parce qu’un pays moderne doit se conformer aux règles de la République ».
Bref, la célébration de la fête de travail a apporté un climat d’apaisement social, notamment au niveau des fonctionnaires qui bénéficieront des nouvelles dispositions arrêtées par le chef de l’Etat.