Une fois de plus, des délaissées crient aux autorités gouvernementales depuis Kindia, la capitale des agrumes de la Guinée.
« On n’a pas d’aide que le président avait promise et on ne sait pas ce qui se passe avec cette aide envers les femmes », souligne la présidente des femmes teinturières.
Les femmes teinturières de le localité susvisée du pays s’estiment léser, car elles ne bénéficient d’aucun soutien de la part du gouvernement alors que leur activité est laborieuse.
De source locale, celles-ci ne savent plus à quel saint se vouer pour les aider à résoudre les difficultés auxquelles elles sont confrontées dans l’exercice de leur activité.
La teinture, l’un des métiers générateurs de revenu, consiste à fabriquer des tissus en pagne, boubous, nappes et draps de lit. La procédure de fabrication passe par l’application sur le tissu blanc de la bougie, le logo, l’indigo noir et autre décoction et de racines d’arbres.
Faute d’intérêt public, les acteurs de la filière, notamment les productrices font un déplacement vers le Mali à la quête de tissus de qualité ou d’autres matériels utiles dans la confection.
Ceci pousse à dire que malgré d’indéniables avancées dans le domaine de la décentralisation et du développement local, la Guinée demeure confrontée à des problèmes qui entravent l’instauration d’une gouvernance locale saine et performante, susceptible de devenir un instrument de lutte contre la pauvreté.
Quoiqu’il en soit, les femmes de Kindia entendent mener à bien leur activité, même si le gouvernement, notamment le régime au pouvoir, semble ne rien faire pour améliorer leurs conditions de travail et, partant, contribuer à leur épanouissement sur le plan socio-économique.