Dans le cadre de la lutte contre le chômage des jeunes, neuf dizaines de personnes ont reçu, samedi dernier, les clés de quatre-vingt-dix taxis grâce à l’action conjuguée de l’Etat, du secteur privé nigérien et de la coopération nigéro-iranienne.
La mise en circulation de ces taxis permettre d’amoindrir le problème de transport urbain, surtout à Niamey, la Capitale du pays. Elle contribuera également à réduire le taux de chômage au niveau des jeunes.
Au Niger, la lutte contre le chômage et le sous-emploi est une préoccupation centrale des pouvoirs publics.
En effet, la situation de l’emploi des jeunes est particulièrement critique du fait des facteurs structurels et des déficiences des politiques se traduisant par une détérioration sévère des indices de développement humain.
La recherche d’une croissance forte, diversifiée, durable et créatrice d’emplois constitue le premier axe stratégique de la principale orientation en matière des politiques économiques et sociales à savoir la Stratégie de Développement Accéléré et de Réduction de la Pauvreté (SDRP) élaborée en 2008.
Dans la même lancée, le 12 mars 2009, le gouvernement nigérien a adopté le document cadre de la Politique Nationale de l’Emploi (PNE) dans l’objectif de créer les conditions d’un emploi productif en plaçant la dynamique du marché du travail au cœur des préoccupations de développement économique et social aussi bien au niveau national qu’aux niveaux régional et local afin d’impulser une réduction durable du chômage et de la pauvreté.
Quoique dans un contexte de persistance de la crise économique et de régression sociale, les marchés de travail aient été soumis à des ajustements de grande portée dont les jeunes sont les plus victimes ; l’action du gouvernement ne pâlit pas en faveur de cette catégorie de la population.