Les indices du blanchiment d’argent et du financement du terrorisme portent gravement atteinte à la stabilité et à la sécurité des Etats membres de la CEDEAO, notamment la Côte d’Ivoire.
Dans le pays du Président Alassane Ouattara, le secteur de l’immobilier et de l’agriculture sont essentiellement les plus touchés par le fléau comme l’a souligné le directeur général du groupe intergouvernemental d’actions contre le blanchiment d’argent en Afrique de l’Ouest (GIABA).
De source officielle, le blanchiment à plusieurs visages : il concerne la fraude fiscale, le trafic d’armes, mais aussi la cybercriminalité.
Parlant du trafic d’armes, il convient de rappeler que la circulation des armes dans la sous-région ouest-africaine menace la stabilité et la paix. Par exemple, dans la crise ivoirienne qui a pris fin en 2011, ce déplacement massif des armes a causé beaucoup de pertes en vies humaines et même en termes de ressources matérielles et de biens immobiliers.
Quant à l’Agriculture, elle constitue, jusqu’à preuve du contraire, la base de l’économie ivoirienne ; d’où le développement de pratiques malveillantes joue en défaveur de la population dont la subsistance en dépend.
En effet, selon le directeur général du GIABA, ce sont 140 dossiers liés au blanchiment de capitaux et au financement du terrorisme (LBC/FT) qui ont été enregistrés en 2014 en Côte d’Ivoire. Depuis le mois de septembre dernier 14 dossiers ont été transmis au Parquet pour jugement.
Bref, le blanchiment d’argent est un fléau à éradiquer selon les autorités des pays membres de la CEDEAO, notamment la Côte d’Ivoire en vue de cultiver la paix, la stabilité et le progrès pour l’épanouissement socio-économique des populations sur l’ensemble du territoire national.