La 13ème édition de la Journée mondiale contre le travail des enfants en Côte d’Ivoire a été célébrée sur une note particulière, celle de l’apport d’une éducation de qualité dans ladite lutte.
En effet, en 2015, la Communauté internationale examinera les raisons pour lesquelles les objectifs de développement en matière d’éducation n’ont pas été atteints et fixera de nouveaux objectifs et stratégies.
Selon les statistiques, ce sont 120 millions d’enfants de 5 à 14 ans qui travaillent et dont plus de la moitié est victime des pires formes de travail.
De nombreux enfants en situation de travail des enfants ne sont pas scolarisés du tout. D’autres combinent école et travail, mais souvent au détriment de leur éducation.
Faute d’éducation et de compétences adéquates, une fois devenus adultes, les enfants qui ont été astreints au travail des enfants sont plus susceptibles de trouver des emplois précaires et mal rémunérés, ou d’être au chômage.
Entre autres causes, nous relevons que la persistance du travail des enfants prend ses racines dans la pauvreté et le manque de travail décent pour les adultes, le manque de protection sociale, et une incapacité à s’assurer que tous les enfants fréquentent l’école jusqu’à l’âge minimum légal d’admission à l’emploi.
La crise mondiale de l’emploi des jeunes et les problèmes qu’ils rencontrent lors de la transition études emploi soulignent la nécessité d’une éducation de qualité pertinente qui développe les compétences nécessaires pour réussir tant sur le marché du travail que dans la vie en général.
Ainsi, une éducation de qualité, gratuite et obligatoire, au moins jusqu’à l’âge minimum d’admission à l’emploi, est un outil-clé dans l’élimination du travail des enfants.