La mauvaise gouvernance et la corruption au Bénin font suscitées des réactions, qu’elles soient gouvernementales ou pas.
En effet, une récente enquête diagnostique sur la corruption et la gouvernance au Bénin, réalisée par le gouvernement béninois avec l’assistance technique de l’Institut de la Banque mondiale, montre que les problèmes de gouvernance et de corruption finissent parfois par décourager les usagers béninois.
Erigée en mode de gestion généralisée dans l’administration publique béninoise, la mauvaise gouvernance apparaît, non seulement, comme la conséquence d’une politisation de ladite sphère, mais aussi celle de l’absence d’incitations liée à la structure des droits de proriété des sociétés se trouvant dans l’escarcelle de l’Etat.
Par conséquent, le Président de la République a initié de nouvelles mesures afin d’inculquer à la population la pratique des bonnes mœurs, mais également de regagner la confiance des investisseurs.
Par exemple, à l’occasion de l’ouverture du premier Conseil des ministres tenu après la formation du nouveau gouvernement, le chef de l’Etat a promis de faire toute la lumière sur la gestion du Programme pluriannuel d’appui au secteur de l’eau et de l’assainissement (PPEA-II) financé par les Pays-Bas en veillant à ce que la justice punisse tous ceux qui sont auteurs de malversations financières.
À 10 mois de la fin du dernier mandat constitutionnel du Chef de l’Etat, certains acteurs émettent des doutes quant à la réussite de la bataille contre la corruption et la mauvaise gestion.
Quoiqu’il en soit, le régime au pouvoir en République du Bénin s’active, de plus en plus, afin de bannir ce handicap qui mine la promotion des affaires et, partant, l’épanouissement des collectivités humaines sur l’ensemble du territoire national.