Tandis que les Maliens combattent la mauvaise qualité des engrais importés, les Burkinabè s’en prennent aux biscuits périmés.
De source officielle, un stock de près de 38 tonnes de biscuits falsifiés en provenance de l’Inde a été saisi par la douane de Dakola (frontière Burkina/Ghana) et incinérés après avoir été analysés par les services de la direction de la protection des végétaux et du conditionnement de ladite localité.
A l’occasion, toute la population a été invitée à collaborer avec les autorités afin de préserver la santé publique.
En parlant de santé, rappelons que l’Organisation Mondiale de la Santé fait référence à la notion de bien-être pour la définir. Le bien-être, selon l’OMS, peut être considéré comme la satisfaction des besoins et l’accomplissement des capacités physiques, intellectuelles et spirituelles.
La santé s’exprime et s’exerce dans chacune des dimensions, biologique, sociale et psychologique de l’être humain. Mais la notion de santé varie également selon le moment, la façon dont l’individu se perçoit et s’analyse (la perspective). Elle dépend aussi des groupes d’appartenances, de la société et de la culture de l’individu. Par exemple, celle-ci n’est pas la même dans les pays en voie de développement et dans les pays développés.
Aujourd’hui, le concept de santé publique regroupe toutes ces notions et s’appuie sur différentes disciplines (savoir individuel et collectif, sciences humaines, sciences biomédicales).
La santé publique prend en compte les dimensions d’organisation administrative, politique et économique. Elle aborde l’organisation de la santé pour une collectivité, une population à un niveau individuel et à un niveau collectif.
Ainsi, la politique mise en place par les autorités Burkinabè par rapport aux biscuits est une stratégie qui vise à préserver la santé des populations.