Pendant que la menace terroriste poursuit son chemin à grands galops, Ouaga et Abidjan accordent leurs violons afin d’assurer la sécurité aux populations, à l’intérieur comme à l’extérieur de leurs frontières.
Dans le cadre d’une visite d’amitié et de travail entamée hier lundi à Abidjan, le Premier ministre du Burkina a mis en exergue une décision importante arrêtée de concert avec son homologue ivoirien : il s’agit de « renforcer les échanges de coopération » entre la Côte d’Ivoire et le Burkina en matière de lutte contre le terrorisme.
En effet, les relations entre les deux pays sont au beau fixe. Les deux Gouvernements travaillent à les consolider selon le Premier ministre Isaac Yacouba Zida, car le Burkina Faso et la Côte d’Ivoire sont des pays qui sont liés sur les plans géographique, historique, humain et culturel.
Cette coopération en matière de lutte antiterroriste prend également place dans un contexte particulier, propre aux deux Etats : celui du processus électoral.
Abidjan, tout comme Ouaga se prépare aux élections dans les mois à venir ; d’où la question de la sécurité demeure un centre d’intérêt commun en vue de la préservation de la stabilité dans les pays et dans la sous-région ouest-africaine.
De manière pratique, les autorités des deux Etats ont résolu de renforcer les services de renseignement de sorte à leur permettre de mener à bien les opérations de Défense et de riposte contre les attaques terroristes.
Quoiqu’il en soit, le terrorisme se situe au-delà des portes du Burkina et de la Côte d’Ivoire ; il est dans leurs mûrs et nécessite une action concertée pour atteindre efficacement les objectifs.