Créer une école qui puisse prendre en charge la formation des pilotes au niveau national est une ambition du gouvernement et de Royal Air Maroc (RAM).
En effet, selon le Directeur général de la RAM, le plan de développement de la structure fait entrevoir des besoins en nouveaux pilotes à partir de 2016.
Née en juin 1957, suite à la fusion d’Air Atlas et d’Air Maroc, qui avait donné lieu à la création de la Compagnie Chérifienne de Transport Aérien, la RAM bénéficie, suivant l’accord de l’Etat, de l’exclusivité de l’exploitation des transports aériens intérieurs et internationaux.
Du fait notamment de sa vocation et de la mission qui lui est confiée, la compagnie se développe de manière constante. Elle a toujours investi dans le renouvellement et la modernisation de sa flotte et enregistré des hausses importantes en termes de trafic et de chiffre d’affaires.
De même, elle a régulièrement étendu son réseau par l’ouverture de nouvelles lignes sur les cinq continents, et par la multiplication des fréquences, pour satisfaire au mieux les besoins de sa clientèle.
Présentement, la structure fait le choix de miser sur la formation des fils du pays pour prendre le relais dans le pilotage des engins de sa flotte ; une décision très critiquée par l’observatoire, qu’il soit national ou international.
Rappelons que malgré la conjoncture défavorable, la RAM a réalisé sur l’exercice 2014 un bénéfice d’environ dix-neuf millions de dollars, soit une hausse de 9,3% par rapport aux résultats de 2013.
« J’approuve personnellement ce choix rigoureux, car de la qualité du recrutement de nos pilotes dépend la sécurité de nos vols », conclut le Directeur général de la compagnie à propos de la création de l’école nationale de formation des pilotes au Maroc.