Il n’y a plus d’obstacles au fait que les Petites et Moyennes Entreprises (PME) contribuent à la structuration de l’avenir économique de la Côte d’Ivoire selon le ministre en charge du budget.
Les PME désignent toute entreprise productrice de biens et de services marchands qui emploient en permanence moins de deux cents personnes et qui réalisent un chiffre d’affaires annuel hors taxe n’excédant pas « 1 650 000 dollars ».
Suite à un Conseil des ministres qui s’est déroulé le mercredi dernier à Abidjan, le gouvernement ivoirien a mis en place des mesures pour « bâtir une économie forte » grâce « au secteur privé local ».
De source officielle, ces mesures représentent « une révolution à travers laquelle l’Etat donne une réponse concrète aux problèmes des jeunes ».
Autrement dit, celles-ci sont un véritable « Plan Marshall » dont l’objectif est d’aider les PME, soit 80 à 90% des entreprises formelles, à prendre « du volume au niveau de leur chiffre d’affaires, à employer plus de monde, à competir plus tard à l’international. Donc à devenir des champions nationaux ».
Rappelons qu’une marge importante de la jeunesse ivoirienne est en situation de désœuvrements : le taux de chômage reste encore important dans ce pays dont l’économie est le moteur de celle de l’Union Economique et Monétaire de l’Afrique de l’Ouest (UEMOA).
En résumé, les cinq mesures arrêtées dans le cadre des travaux du récent Conseil des ministres ont non seulement pour but de dynamiser les PME, mais également de créer de l’emploi afin d’absorber le chômage des jeunes. Ce dernier point représente une part importante des programmes du gouvernement de Côte d’Ivoire.