L’armée malienne qui poursuit son opération de lutte antiterroriste au sud du pays, dans la région de Sikasso, frontalière de la Côte d’Ivoire affirme avoir détruit un nouveau sanctuaire terroriste non loin de Fakola, après la destruction d’une première base jihadiste, il y a dix jours, l’armée.
Au cours de cette opération, l’armée précise avoir arrêté une quinzaine de suspects et procédé à la saisie d’armes et de munitions.
Le sanctuaire des jihadistes, situé dans les faubourgs de la localité malienne de Fakola, non loin de la frontière ivoirienne, est désormais détruit, a assuré un colonel de l’armée malienne. De nouvelles armes, affirme l’officier, ont été saisies chez l’ennemi, notamment des kalachnikovs et des engins explosifs, dont l’un pèserait environ 20 kilos.
Une quinzaine de jihadistes ont par ailleurs été arrêtés, précise l’armée. Parmi eux, un prédicateur radical venu de la Côte d’Ivoire voisine : il avait construit dans un village malien, situé à la frontière, une petite mosquée à côté de celle qui existait avant son arrivée. Très rapidement, il avait commencé à recruter des jeunes et souvent de manière forcée.
De sources sécuritaires maliennes, on est formel : le front sud des jihadistes, basés dans cette région malienne de Sikasso, a des liens avérés avec le groupe islamiste Ansar Dine du Nord, dirigé par Iyad Ag Ghali. C’est pourquoi l’armée de terre du Mali et les commandos parachutistes vont rester sur le terrain. Ils viennent d’être redéployés de la localité de Kolondiéba, située dans la même région, vers une autre localité frontière avec la Côte d’Ivoire.