Au Tchad, le maire de la capitale N’djamena a décidé d’interdire toute activité de mendicité à partir de ce mercredi.
Cette décision vise à lutter contre les risques d’attentats à Ndjamena qui a été touchée par les attaques terroristes de Boko Haram en Afrique de l’Ouest.
Ali Haroun, maire de N’djamena a convoqué les responsables des bars et des associations de non-voyants et handicapés pour leur expliquer que désormais tous les bars doivent fermer à partir de 22 heures en semaine et à minuit les week-ends et les jours fériés. Aussi a-t-il ajouté que toute activité de mendicité serait formellement interdite à N’djamena.
Les parents des non-voyants et handicapés pratiquant en majorité cette activité, sont priés de les retenir à la maison. Ces mesures qui visent à réduire les risques d’attentats des groupes Boko Haram et Etat islamique en Afrique de l’Ouest, dans la capitale, sont diversement appréciées dans les rues de N’djamena.
Certains habitants sont d’accord approuvent de telles mesures censées garantir une meilleure sécurité dans le pays. Néanmoins, d’autres s’inquiètent du sort des mendiants : « Certains n’ont pas du tout de revenu, ils ne vivent que de la mendicité qui si elle est totalement interdite elle va avoir un impact social».