Le Fonds international de développement agricole des Nations Unies (FIDA), a accordé un appui conséquent de 62 millions de dollars au secteur agricole du Niger dans sa lutte contre l’insécurité alimentaire.
«Ce financement s’inscrit dans le cadre d’un programme plus large d’un montant de 207 millions de dollars, cofinancé par le FIDA, le gouvernement nigérien, le fonds de l’OPEP et la coopération italienne », précise le FIDA dans un communiqué.
Sur les 62 millions de dollars octroyés, le gouvernement nigérien bénéficie de 24,25 millions de dollars sous forme de prêt et les 37,75 millions restants sont accordés sous forme de deux dons. Les fonds consentis sont destinés au financement du Programme de développement de l’agriculture familiale, PRODAF, qui vise à améliorer la sécurité alimentaire.
Il est question entre 2015 et 2023, d’aider les petits producteurs, notamment les exploitations agricoles familiales des localités minés par la famine, à accroître leur résilience face aux changements climatiques.
A en croire le gouvernement nigérien, 290 000 ménages bénéficient directement des appuis du PRODAF dont les familles extrêmement vulnérables exposées aux crises alimentaires, pastorales et environnementales.
L’agriculture «est primordiale, non seulement pour la sécurité alimentaire et nutritionnelle nationale, mais aussi comme une source de revenus pour la plupart de la population nigérienne. Mais elle est encore vulnérable aux effets du changement climatique», souligne le chargée de programme du FIDA au Niger, Vincenzo Galastro.
Les résultats d’une enquête nationale du gouvernement sur la vulnérabilité à l’insécurité alimentaire indiquent que 4 197 614 personnes souffrent d’insécurité alimentaire soit 23,7% de la population du Niger.