En réponse à l’invitation du président Français François hollande, le roi du Maroc Mohammed VI a été reçu vendredi à l’Elysée, une invitation qui a abouti à un accord sur une stratégie antiterroriste commune pour contrer la menace djihadiste.
Cette rencontre au sommet a notamment permis aux deux chefs d’Etat de discuter des récentes attaques terroristes qui ont eu lieu dans la capitale française, mais aussi et surtout d’adopter une ligne de conduite commune face à la menace terroriste. Cette dernière se traduira notamment par le renforcement de la collaboration entre les services de renseignements marocains et leurs homologues français.
Ce renforcement de la coopération sécuritaire entre les deux pays intervient après que le Maroc ai fourni, mercredi dernier, des éléments cruciaux dans l’enquête sur les attaques de Paris.
Rabat avait en effet signalé la présence en France d’Abdelhamid Abaaoud, l’un des organisateurs présumés des commandos, qui finalement a été tué jeudi lors d’un assaut à Saint-Denis, dans la banlieue parisienne.
Les services marocains ont réussi à remonter la trace du djihadiste après l’arrestation de son frère cadet, Yassine Abaaoud, aussitôt après l’atterrissage de son avion dans un aéroport au Maroc le mois passé.
Renvoyé au Maroc par les autorités turques, le jeune homme avait été interpellé à l’aéroport d’Agadir, ville du centre du pays. Suite à cela, le djihadiste français a été incarcéré puis interrogé par les autorités marocaines.
Toutefois, malgré la neutralisation d’abdelhamid Abaaoud, le supposé cerveau de la cellule terroriste ayant commis les attentats de Paris, son cas pose problème aux autorités françaises.
Le combattant djihadiste a en effet réussi à entrer sur le territoire français sans se faire repérer, une situation qui embarrasse les services de renseignements français et qui sème le doute quant à l’existence d’une filière terroriste chargée du rapatriement de djihadistes sur le sol français.