Les présidents béninois, Boni Yayi et togolais, Faure Gnassingbé, ont procédé ce samedi à Aplahoué, une ville située à environ 150 km au sud-ouest de Cotonou, la capitale économique béninoise, à la pose de la première pierre de la construction du barrage hydroélectrique d’Adjarala.
D’un coût global de 266 milliards de francs CFA, l’aménagement hydroélectrique d’Adjarala, qui se trouve juste à l’endroit où le fleuve Mono constitue la frontière entre le Bénin et le Togo, est financé par Eximbank-Chine à travers un prêt consenti au Bénin et au Togo, et rétrocédé à la Communauté électrique du Bénin (CEB).
Pour le ministre béninois des Mines et de l’énergie, Spéro Mensah, la construction de cet important ouvrage s’intègre dans la politique énergétique suivie par les gouvernements béninois et togolais et qui vise essentiellement à améliorer l’offre électrique et à renforcer l’autonomie énergétique de la communauté par la mise en valeur du potentiel hydroélectrique du fleuve Mono commun aux deux pays.
« La réalisation de ce projet permettre aux deux Etats , de disposer d’une capacité énergétique supplémentaire de 147 mégawatts avec une production annuelle moyenne de 461GWh et une production halieutique évaluée à 800 tonnes par an ainsi que l’irrigation de près de 40. 000 hectares de terres au Bénin et au Togo », a-t-il souligné.
Le ministre béninois a précisé que les travaux de cet ouvrage, qui devrait durer environ quatre ans, seront réalisés par SINOHYDRO, une entreprise chinoise de renommée internationale, qui est spécialisée dans la construction des grands barrages hydroélectriques.