Le gouvernement de la République démocratique du Congo (RDC) a arrêté une série de mesures urgentes pour préserver la stabilité du pays et relancer son économie.
L’économie de la RDC a été lourdement impactée par la chute des cours des matières premières ce qui a engendré un net ralentissement de la croissance de la production, une baisse du moral des chefs d’entreprises, une chute marquée des exportations et des réserves internationales du pays ainsi qu’une contraction des réserves budgétaires à la disposition de l’Etat.
Les mesures retenues sont au nombre de 28 avec pour objectif la stabilisation et la relance économique du pays. De la lutte contre la fraude fiscale, douanière, dans les secteurs économiques, des télécommunications et des transports par la constitution d’équipes mixtes, à plus de rigueur dans l’octroi des exonérations, la réduction des taxes à l’exportation de certains produits et l’encadrement des principaux centres d’ordonnancement du pays, en passant par l’évaluation et l’audit des contrats d’amodiation et de partenariat conclu avec les sociétés minières de l’Etat. La RDC veut ainsi restructurer ses secteurs porteurs de croissance.
Dans un communiqué qui a sanctionné le conseil des ministres, le porte-parole du gouvernement, Lambert Mende Omalanga précise que les autorités de Kinshasa, ont prévu l’évaluation de la réforme instituant la Taxe sur la Valeur Ajoutée (TVA) ainsi que les mécanismes d’amélioration de la collecte de ladite taxe.
« La diversification des taux en réduisant par exemple le taux prélevé sur certains produits de première nécessité comme les biens alimentaires », fait partie des mesures prises pour apporter un nouveau souffle à l’économie congolaise, sans oublier « la diversification de la production minière en s’appuyant sur les minerais polymétalliques de l’Est, l’or et les pierres rares et le contrôle de la qualité et de la hauteur des investissements dans le secteur minier ».